Une centaine de familles de la Montérégie-Est pourront reprendre leur souffle en confiant leur enfant à la Maison de répit l’Intermède, dans leurs nouvelles installations situées à St-Basile-le-Grand.
C’est épuisant de prendre soin jour après jour d’un enfant atteint d’une déficience intellectuelle et/ou d’un trouble du spectre de l’autisme, avec ou sans handicap physique. C’est donc en 1987 que deux mamans qui en avaient grandement besoin ont fondé l’Intermède à Belœil afin de répondre aux besoins d’un groupe de parents d’enfants handicapés. Avec les années, les besoins de répit des proches aidants, de leur famille et de leurs enfants différents, ont augmenté. Pour maintenir les personnes le plus longtemps possible dans leur milieu, il faut pouvoir les accueillir dans une maison plus grande, plus sécuritaire et mieux adaptée à leurs besoins.
L’Intermède a donc acheté une maison ancestrale à Saint-Basile-le-Grand, qui doit être rénovée et agrandie. L’objectif est d’offrir un service de répit la semaine, la fin de semaine, en été, pendant les congés. À cela s’ajoutent un service de répit à domicile et un projet pilote de service de garde; des services que la direction veut extraordinaires pour toutes les familles utilisatrices.
Pour y arriver, ça a pris « tout un engagement collectif » souligne Michel St-Onge, le président du conseil d’administration. De nombreux bénévoles ont donné un nombre incalculé d’heures que la nouvelle directrice générale, Eve Mâsse, qualifie de « travail acharné ».
La Fondation l’Intermède, qui soutient la maison depuis 2014, a réussi une campagne de financement de 3 M $ afin de mener le projet à terme.
Le prêt autorisé par la Caisse d’économie solidaire a permis de financer l’achat de la nouvelle maison, située au 217, rue Principale à Saint-Basile-Le-Grand, qui pourra, à terme, desservir une centaine de familles de la région.
Photo : gracieuseté