Déjà plus de 40 ans!  L’Atelier Signes d’Espoir offre des emplois et des services en langue des signes québécois. L’achat de nouveaux locaux contribue à offrir un lieu d’inclusion sociale unique à Québec pour les personnes malentendantes. La Caisse d’économie solidaire finance la rénovation des nouveaux lieux.

Au départ, le projet était porté par la religieuse Louise Bellavance. Puis en 2011, l’Atelier a obtenu la reconnaissance d’entreprise adaptée. Elle fournit de l’emploi à 80 personnes, dont une soixantaine avec diverses limitations fonctionnelles (malentendantes, avec difficultés de langage, anxiété sévère, limitations physiques comme des maux de dos graves, etc.).

Ici, les contremaîtres doivent connaître la langue des signes pour permettre l’intégration sociale par la formation et l’emploi dans un milieu de vie.

À l’Atelier, on répond aux besoins de sous-traitants en faisant entre autres choses de l’ensachage, de l’emballage, du perçage, de la mise en boite, du pliage, du collage, de l’assemblage. Par exemple, une vingtaine de travailleur.euse.s trie des radiographies d’hôpitaux pour que l’entreprise puisse les recycler. D’autres sont au rembourrage où ils collent de la mousse aux dossiers et taillent des matières pour des bras de chaises gériatriques destinées aux maisons des personnes âgées.

On recycle. On donne une seconde vie aux livres, aux ordinateurs, au matériel électronique et on revend dans une boutique Ordi-livres.

Tout ça, ce sont des contrats réguliers, une façon de faire qui se répète et qui rassure celles et ceux qui souffrent d’anxiété. On vient d’agrandir l’atelier de bois où des employés.e.s fabriquent des palettes ainsi que des boites de transport de bois. Comme le produit est de grande dimension, il faut beaucoup de place pour l’entreposer.  – Stéphane Pellerin, directeur général

S’ajoutent le centre de jour (secteur formation) et deux résidences, qui hébergent en tout 18 des personnes sourdes. Les activités sont réalisées par le Centre Signes d’Espoir, un organisme lié à l’Atelier, mais néanmoins distinct.

Les personnes sourdes ou vivant avec une ou plusieurs limitations peuvent participer à des activités de cuisine, de bricolage, d’informatique et à des cours de la langue des signes québécoises.

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Photo : gracieuseté Atelier Signes d’Espoir