En partenariat avec la Caisse Solidaire, le média InfoBref nous fait découvrir des organisations qui ont un impact social ou environnemental positif à travers la série « Initiatives d’impact ».
Nous vous proposons un article sur la Coop Bonne Compagnie, membre de la Caisse solidaire depuis 2023 et récipiendaire d’une bourse « Jeunes entreprises collectives ».
La coopérative de travail montréalaise offre ses services de design, motion design, vidéo et sites web à des organismes, coopératives et institutions qui ont un impact positif. Bonne Compagnie propose à ses clients plusieurs tarifs, calculés en fonction de leur taille et structure légale, afin de permettre aux petites structures de s’offrir ses services.
L’initiative
La mission principale de Bonne Compagnie est d’offrir des services aux projets d’impact. «Il y a beaucoup de projets qui font beaucoup avec des petits budgets et peu de ressources, explique à InfoBref Janick Blanchet, motion designer et cogestionnaire de la coopérative de travail.
L’équipe de Bonne compagnie veut «faire du beau avec du bon». Elle choisit des projets qui ont du sens et propose une «tarification solidaire»
- Son tarif le plus bas est destiné à de petites structures qui ne pourraient pas se payer ses services à son tarif régulier.
Offrir des services à de «beaux projets», «c’est notre façon de nous engager», souligne Janick Blanchet, avant d’ajouter: «je sais pourquoi je me lève le matin, et je suis contente d’aller au travail».
Bonne Compagnie mise par ailleurs sur une approche collaborative avec ses clients.
La coopérative organise des ateliers pour «s’imprégner du projet, challenger le client et réfléchir avec lui sur la façon de faire évoluer son projet et d’atteindre ses objectifs».
Les porteurs
Bonne Compagnie est née de la fusion entre les coopératives Bon Karma et Collaboration Spéciale.
- Les 2 coopératives avaient été créées en 2019.
- Elles ont fusionné en 2023.
On s’est rendu compte que nos enjeux évoluaient vers leur modèle et ils avaient besoin de mains, indique Janick Blanchet, qui venait de Collaboration Spéciale.
- Bonne compagnie compte aujourd’hui 6 membres.
Pour la cogestionnaire, travailler en coopérative de travail, c’est «le meilleur des deux mondes»:
- travailler en équipe de manière horizontale; et
- être autonome, mais salarié.
L’impact
La coopérative souhaite rendre ses services accessibles à un plus grand nombre de structures grâce à une tarification abordable.
Elle calcule que 20% de son chiffre d’affaires annuel correspond aux économies réalisées par ses clients qui ont bénéficié de son tarif solidaire.
- Les montants économisés sont directement réinvestis par chaque client dans leur mission.
Bonne Compagnie met par ailleurs en avant le bien-être de ses membres.
- «La santé de la Coop repose sur la santé de ses membres», affirme Janick Blanchet.
Parmi ses clients, elle compte notamment des projets qui ont un impact positif sur l’environnement comme Snap Québec, On tourne vert, et le Secrétariat international de l’eau, qui a des bureaux à Montréal.
Crédit photo : Bonne Compagnie / Vincent Castonguay