La ferme Les Jardins de la Terre, récipiendaire d’une bourse du Fonds de transition socio-écologique

Des projets à impact permanent sur la collectivité nous inspirent.

Notre série « Construire nos possibles » se conclut avec le projet des Jardins de la Terre lauréat d’une bourse de 18 500 $ Fonds de transition socio-écologique de la Caisse d’économie solidaire.

Nous sommes à Saint-Paul-d’Abbotsford (près de Granby) à la ferme Les Jardins de la Terre. Ici, c’est un lieu où l’on se fait confiance. Dans sa région, cette fermette se distingue de bien des façons. Certifiée biologique, l’entreprise se distingue par ses techniques de culture écologique et sa mission sociale. Elle compte 200 abonné.e.s qui se déplacent pour récupérer leurs paniers à Chambly, à Saint-Hubert et à Saint-Lambert. On peut aussi acheter leurs légumes à l’épicerie Futée de Bromont et Chez Robin à dans l’arrondissement Verdun de Montréal.

Ici, aux Jardins de la Terre, l’agriculture sert à offrir des emplois à des jeunes de 16 ans et plus ainsi qu’à des adultes qui n’ont pas d’expérience de travail ou qui ont de la difficulté à le conserver et qui sont ouverts à recevoir du soutien. Cinq mois de contact avec la terre en compagnie d’une équipe de formateur.trice.s responsables de la production maraîchère, de la transformation alimentaire et d’une équipe d’intervention psychosociale. Cinq mois pour calmer l’anxiété et se mettre sur la route pour prendre confiance en soi. Pour les employé.e.s, la confiance se développe davantage en découvrant ses forces et le meilleur de soi-même.

La confiance, c’est aussi envers les client.e.s. Les Jardins bâtissent un kiosque en libre-service qui sera situé à la ferme où pourront s’approvisionner les passant.e.s de la route 112 bien achalandée et de sa piste cyclable. Le choix du kiosque libre-service découle d’une réflexion de plusieurs années. La fermette est productive, rentable et à l’écoute des gens qu’elle accueille.

Nos apprenants sortent une belle production. Nous avons sur la nécessité de diversifier notre mise en marché, d’offrir plus de flexibilité à nos clients tout en continuant à mettre de l’avant le lien de confiance et de proximité que l’on nourrit avec ceux-ci. Pour nos paniers, nos abonnés.e.s paient à l’avance. Ce modèle est à la fois résilient et innovant!, nous dit Marie-Salima El Kasmi, directrice générale.

Elle ajoute que les fermes qui pratiquent le libre-service remarquent souvent des surplus par rapport aux prix demandés. Et puis, une marge d’erreur négative sera toujours moindre que le coût salarial d’un.e. employé.e.

Les Jardins de la Terre accompagnent des jeunes de la Montérégie depuis 2003. Cette entreprise – organisme à but non lucratif, est reconnu par Emploi Québec. Les Jardins sont membres du Collectif des entreprises d’insertion sociale et de la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ).

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