En partenariat avec la Caisse Solidaire, le média InfoBref nous fait découvrir des organisations qui ont un impact social ou environnemental positif à travers la série « Initiatives d’impact ».
Nous vous proposons un article sur l’Association des productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec (APFCQ), le premier regroupement de femmes productrices du secteur agricole et membre de la Caisse solidaire depuis le printemps 2024.
L’Association des productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec (APFCQ) veut contribuer à la pérennité de la production québécoise de fleurs coupées, et participer au développement de ce type d’agriculture encore méconnu au Québec. Cette nouvelle association, qui regroupe essentiellement des productrices, veut sensibiliser, éduquer et promouvoir la consommation de fleurs cultivées au Québec.
L’initiative
La mission principale de l’association est de défendre les intérêts des productrices québécoises de fleurs coupées, explique à InfoBref Clémence Rivard-Hiller, présidente de l’APFCQ. Leur objectif est d’acquérir une plus grande part du marché des fleurs coupées. Actuellement, les fleurs importées représentent plus de 80% des fleurs coupées achetées au Québec.
- Ces fleurs importées proviennent des États-Unis, d’Amérique du Sud ou même d’Israël, et elles transitent souvent par un encan aux Pays-Bas.
L’importation de fleurs coupées, «un produit périssable, produit beaucoup de GES», déplore Clémence Rivard-Hiller.
Les productrices de l’APFCQ veulent proposer des fleurs «de qualité supérieure», cultivées au Québec. Mais elles ne sont «pas capables de percer le marché chacune de leur côté».
Ensemble, les productrices peuvent:
- mieux se défendre contre les grands importateurs de fleurs coupées; et
- mieux représenter leurs intérêts auprès des différents paliers gouvernementaux.
Elles peuvent aussi développer de meilleures pratiques de cultures. Au Québec, il n’y a actuellement pas de formation spécifique pour se former au métier de productrice de fleurs coupées.
«L’une de nos missions est de favoriser le transfert de connaissance, l’apprentissage et le perfectionnement des pratiques culturales.»
Les productrices doivent maitriser de nombreuses expertises pour «faire la mise en marché, gérer leur entreprise en tant que travailleur autonome, produire des fleurs et les mettre en bouquets».
«On compétitionne avec de grands producteurs internationaux qui bénéficient de climats tempérés et d’installations à la fine pointe de la technologie», explique Clémence Rivard-Hiller.
Les productrices québécoises doivent, elles, «devancer et rallonger les saisons et produire des fleurs qui aiment le froid».
Crédit photo : APFCQ