Pourquoi soutenir la dixième semaine de l’école publique ?

C’est la semaine annuelle de promotion de l’école publique, un patrimoine précieux qui a permis d’accroître la scolarité des Québécois. Octobre est aussi le mois où les finissants du primaire passent toute une batterie d’examens d’une école à l’autre, soutenus par des parents stressés souhaitant la meilleure éducation, celle qui permettra à leurs enfants de réussir leur vie.

Ces derniers temps, nous avons pu lire et relire qu’au secondaire, un élève québécois sur cinq fréquente une école privée. Que l’école actuelle fait la vie dure aux garçons. Selon l’Institut du Québec (2019), seulement 57 % des garçons terminent leur programme de deuxième cycle dans les temps prévus au public, contre 71 % des filles. Au total, environ 30 % des élèves dans le réseau public secondaire ont des difficultés d’adaptation et/ou d’apprentissage (EHDAA).

L’enjeu est d’un grand intérêt pour la Caisse d’économie solidaire, solidaire des mouvements sociaux, des militants de l’inclusion, de la justice sociale, de celles et ceux qui veulent s’assurer que l’éducation serve toute la société. Dans ce souhait d’équité, l’école publique est sans doute le meilleur moyen d’y arriver.

Une enseignante d’expérience sait que « la force des élèves construit en grande partie une bonne classe ». La force des élèves repose sur leur diversité, leur intelligence collective, leur curiosité, leur mémoire, leurs connaissances, leur débrouillardise, leur passion, leur motivation et surtout leur persévérance.

Et si nous partagions ce désir nordique de « donner aux élèves des chances égales d’enseignement et d’aplanir les obstacles à l’apprentissage, en particulier en ce qui concerne les élèves en difficulté ? »  C’est dans cette diversité que l’école publique prend tout son sens. Notre société est aussi solide que le plus faible de ses maillons et nos élèves ont besoin de plus de ressources.

Pour suivre la Semaine pour l’école publique – SPEP 

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